Vent debout contre la hausse des tarifs de cantine
Les parents d’élèves trouvent « inacceptables » ces augmentations
D epuis la rentrée, devant les écoles toulousaines, on ne parle pas que de la pluie et du beau temps. La hausse des tarifs des cantines et du Clae, décidées par la municipalité, occupe les discussions. Un mécontentement que la FCPE, une des principales fédérations de parents d’élèves, a souhaité évaluer.
Inacceptables
« Nous avons voulu mieux comprendre l’impact de ces hausses de tarifs. Nous avons eu des remontées de certaines familles qui nous ont expliqué que cela multipliait par deux, parfois par trois, ce qu’elles devaient payer par mois. Comme nous n’obtenions pas les chiffres de la part de la mairie, nous avons donc lancé, fin décembre, un questionnaire en ligne auquel 600 familles, réparties dans 70 écoles différentes, ont répondu », indique Hélène Rouch, la présidente départementale de la FCPE 31. Dans 90 % des cas, celles-ci déclarent que ces hausses « sont inacceptables et injustifiées ». « Parmi les familles qui laissaient leurs enfants au périscolaire le matin, 60 % de celles qui ont répondu indiquent qu’elles ont retiré leurs enfants », poursuit Hélène Rouch. Elles sont aussi 30 % à ne plus mettre leur enfant le soir au Clae. Et selon leurs déclarations, 4,5 % d’entre elles les ont carrément retirés de la cantine. Une étude que la mairie ne commente pas. Mais, selon ses services, les inscriptions dans les cantines toulousaines ont baissé de 2,5 % en septembre 2015 par rapport au mois de septembre 2014 et augmenté de 6,7 % le mois suivant.