Un voeu de poids lourd
Les péages plus polémiques, de Muret et de l’Union restent, eux, respectivement à 1,80 € et 50 centimes. Il faut dire que celui de l’Union est déjà le plus cher de France, puisqu’il ne per- met de parcourir qu’1,5 km pour connecter la rocade. Beaucoup d’ailleurs ne font pas la dépense et viennent saturer le réseau secondaire, allongeant considérablement leur temps de trajet. Et c’est de ce côté-là que vient la bonne nouvelle. Jeudi, le Conseil départemental de la Haute-Garonne a voté, à la demande des élus des cantons Toulouse 8 et Toulouse 9, un voeu demandant purement et simplement la disparition des barrières à l’Union. « La suppression de ce péage (…) permettrait à beaucoup d’habitants qui travaillent à Toulouse ou dans sa périphérie de désengorger les principaux axes de circulation par une voie au gabarit cohérent afin d’absorber le flux », indique notamment le voeu. Le maire de l’Union, Marc Péré (divers gauche), qui a fait de la suppression de son « cher péage » son cheval de bataille, reçoit donc le soutien d’un poids lourd. Vinci Autoroutes, le concessionnaire, n’a pas souhaité commenter cette prise de position. La décision finale n’appartient de toute façon pas aux élus locaux. Seul Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, peut faire sauter la barrière de l’Union. Le texte intégral du voeu doit lui être envoyé. Fans de ski, sachez que le péage du tunnel du Puymorens n’échappe pas au mouvement. Il prend 10 centimes aussi et passe à 6,70 €. Côté plage, le trajet Toulouse-Sète grimpe de 60 centimes.