Le studio Ankama sort son premier long-métrage sur l’univers de Dofus
« Dofus – Livre 1 : Judith » prolonge l’univers des jeux vidéo
Pour son premier long-métrage d’animation, Dofus – Livre 1 :
Judith, la firme roubaisienne Ankama, connue mondialement pour ses jeux vidéo, livres et séries télévisées, crée l’événement. Les aventures de Joris, gamin d’une dizaine d’années contraint de s’improviser héros pour sauver son monde d’une terrible sorcière, étonnent par leur humour, la diversité des personnages et leurs qualités graphiques. « En écrivant le scénario, on a pensé à
Little Miss Sunshine avec sa gamine entourée d’une bande de bras cassés sympathiques », explique Anthony Roux (alias Tot), coréalisateur et directeur du studio. Le long-métrage constitue un pas de géant pour Ankama. « Il était temps de s’y essayer, déclare Jean-Jacques Denis, coréalisateur et story-boarder. C’était une évolution logique pour le studio, une manière d’amener nos créatifs à se surpasser, car la production cinématographique met la barre plus haut que les séries télé. » Cela se confirme à l’écran : les scènes d’action incroyablement dynamiques rivalisent avec les productions de certains studios japonais. « Nous sommes des enfants du “Club Dorothée” et des dessins animés qui y étaient montrés comme “Les Chevaliers du Zodiaque”, “Dragon Ball Z” ou “Les Cités d’Or”, dont nous revendiquons l’influence », explique Tot. Les fans d’anime se retrouveront tout autant en terrain connu que les amoureux des jeux et des séries Ankama. « Il n’est pas nécessaire d’être familier de notre univers pour pouvoir suivre le film », insiste Jean-Jacques Denis. « Nos mondes sont conçus pour être transmédias », précise Tot. Le longmétrage s’insère ainsi dans un univers développé dans une série, des jeux vidéo, un jeu de plateau, mais aussi des romans et des BD.
« Nous sommes des enfants du “Club Dorothée”. » Anthony Roux, directeur d’Ankama