20 Minutes (Toulouse)

Un incubateur pour les objets connectés

L’incubateur Connected Camp épaule les start-up pour industrial­iser leurs produits

- Julie Rimbert

La Ville rose veut devenir la capitale européenne des objets connectés, ces systèmes qui permettent à un objet de transmettr­e des informatio­ns à son smartphone. C’est l’objectif de Connected Camp, le nouvel accélérate­ur de start-up installé à Labège. Huit jeunes pousses viennent d’intégrer cette structure qui va les épauler dans leur business et leur industrial­isation durant neuf mois.

Laboratoir­e et mentors

« Aujourd’hui, les sociétés qui travaillen­t dans le domaine des objets connectés ne peuvent plus se créer dans un garage, comme le faisaient les start-up de l’Internet, explique Simon Vacher, manager du Connected Camp. Nous mettons à leur dispositio­n un laboratoir­e où ils peuvent prototyper leurs produits et ont accès à une soixantain­e de mentors qui leur font bénéficier de leurs carnets d’adresses pour se développer. » Sur la centaine de candidatur­es reçues, dont certaines émanaient de pays étrangers, huit sociétés françaises ont été retenues. « Il fallait que leurs prototypes soient prêts et qu’ils aient déjà de potentiels clients, souligne Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox, spécialist­e des réseaux pour les objets connectés. Nous soutenons les projets déjà avancés où l’on pense que l’on peut apporter de la valeur. » Parmi les start-up retenues, la société EyeLights veut révolution­ner le pilotage à moto grâce à un GPS issu de la technologi­e militaire. « Le motard voit sur la visière de son casque un écran transparen­t flottant à quelques mètres de distance, détaille Romain Duflot, son fondateur. Le prototype est déjà testé auprès du grand public et nous sommes à la recherche d’investisse­urs pour industrial­iser notre solution. » Autre entreprise prometteus­e : Flipr, qui développe un capteur intelligen­t surveillan­t l’état de sa piscine sur son smartphone. « L’entretien de sa piscine peut devenir un réel travail de chimiste, assure Sven Fonteny, l’un des fondateurs. Il faut cinq minutes pour installer le capteur qui informe quand et comment l’entretenir. Une fois intégré, il n’y a plus d’analyses de la piscine à faire. »

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Les motards peuvent utiliser le GPS révolution­naire de EyeLights.

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