Paris prend un léger avantage sur Chelsea (2-1)
A u fond, on aurait dû se douter que l’affaire serait plus corsée que prévu. On ne prive pas impunément une équipe de sa groupie numéro un sans peser sur le moral des troupes. Orphelin du soutien de Nicolas Sarkozy, le PSG n’en a que plus de mérite d’avoir pris un peu d’avance contre Chelsea au Parc (2-1). C’est une juste récompense après ces deux entames de mi-temps magnifiques. C’est simple, on aurait dit un tableau de guerre napoléonien : des charges épiques de grognards essayant de venir à bout de ces maudits Anglais. Tout le monde y a mis du panache. Di Maria, Lucas, Verratti, et aussi Ibra, enfin décisif dans un grand match de C1, même si son coup franc ne serait jamais rentré sans la déviation inutile d’Obi Mikel (38e). Le souci, c’est que le milieu nigérian s’est vite rattrapé (45e). Paris avait déjà failli l’avoir dans le baba un peu plus tôt, quand un centre du latéral des Blues avait trouvé Diego Costa. Gloire à Trapp sur l’action (22e). Le gardien allemand a sorti une manchette remarquable, suivie d’un nouveau duel remporté devant l’Espagnol après la mi-temps. A cet instant, on était moyennement serein, pour tout dire. A Waterloo, les charges françaises se terminent mal, et il a fallu se résoudre à arrêter de compter les parades de Thibaut Courtois pour ne pas tomber dans l’insulte gratuite envers nos amis belges (51e, 52e, 60e, 66e, 90e). C’est quand on n’attendait plus de renforts que Paris a fait basculer la bataille, grâce à Cavani. L’Uruguayen n’a pas raté la cible sur une cloche en or de Di Maria (78e). L’avantage n’est pas énorme avant le retour, mais on prend quand même. Ça aurait pu être pire.
L’Uruguayen n’a pas raté la cible sur une cloche en or de Di Maria.