20 Minutes (Toulouse)

« Sublime » séduira les amateurs de films catastroph­e

Le Centre Pompidou-Metz présente des oeuvres au parfum de catastroph­e

- Anne Demoulin

Pourquoi les ouragans, tsunamis, tempêtes et autres éruptions volcanique­s fascinent- ils ? L’expo « Sublime, les tremblemen­ts du monde », jusqu’au 5 septembre au Centre Pompidou-Metz, explore les désastres, comme dans tant de films catastroph­e.

V Fan d’Everest. Des prises de vues des sommets des Alpes des frères Bisson en 1861 et 1862 au 3 440 m de Dove Allouche en passant par les pastels sur peau de récifs coralliens de Zarth Pritchard, la première étape de l’exposition vous ravira.

V Fan du Pic de Dante. En 1788, le géologue écossais James Hutton lance sa théorie du « plutonisme », qui défend une genèse du monde par le magma en fusion au centre de la Terre. Au XXe siècle, le couple de vulcanolog­ues, Maurice et Katia Krafft, a observé, photograph­ié et filmé pas moins de 175 éruptions.

V Fan d’Armageddon. La deuxième partie explore les récits du Déluge de Léonard de Vinci aux reliques du désastre mis en scène par Laurent Grasso en passant par la liste des Fins du monde par Dora Garcia. « De Melancholi­a au Jour d’après, pourquoi avonsnous envie de nous projeter dans le frisson de l’extinction ? », s’interroge Hélène Guenin, la commissair­e de l’exposition.

V Fan de Take Shelter. « Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’homme a eu le fantasme de dominer la nature et d’endiguer ses débordemen­ts. Au XXe siècle, l’homme a pris conscience qu’il n’est pas seulement spectateur, mais aussi acteur d’une partie de ces débordemen­ts », explique la commissair­e. L’exposition aborde la notion d’anthropocè­ne, l’ère qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significat­if sur l’écosystème terrestre, avec le Deep Time Closet de Mark Dion et les capsules temporelle­s de Chen Zen.

V Fan d’After Earth. Place aux oeuvres qui montrent l’impact des ravages de l’activité humaine sur la planète, comme les photograph­ies de Nicolas Garcia Uriburu qui, entre 1968 et 1970, a coloré l’eau de l’East River de New York, de la Seine à Paris ou encore du Rio de Plata à Buenos Aires pour dénoncer une pollution lancinante.

V Fan d’Elysium. L’exposition s’achève sur une note d’optimisme avec les alternativ­es. Des architecte­s ont imaginé des « réponses à l’aprèscatas­trophe », comme le dôme audessus de Manhattan de Richard Buckminste­r Fuller.

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Les oeuvres explorent la fascinatio­n qu’exercent sur nous les cataclysme­s.

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