Le conducteur garde la main
Au moment du départ, le conducteur entre la destination et les différents arrêts de son train dans le Sive. « Le système est présent dans chaque cabine et relié à une tour de contrôle. C’est elle qui tient le conducteur au courant de l’évolution du trafic », explique Alain Krakovitch. Pendant le voyage, si vous savez que vous êtes à l’arrêt « Paris Gare de Lyon », c’est grâce aux données transmises par GPS ou temporisation (dans les tunnels où le GPS ne passe pas). Ce dernier procédé détermine la position du train en fonction de l’heure de passage à l’arrêt précédent. Un système où « le conducteur garde la main. Les voyageurs n’ont pas envie qu’un robot leur parle », ajoute le directeur de Transilien. Dans les trains, il existe plusieurs formes de SIVE : des visuels (des messages textes défilant ou des plans de ligne dynamiques) et des sonores (qui informent les passagers sur les retards ou modifications du trajet). Vesna Bejic, secrétaire générale de SOS Usagers, une association d’usagers des transports d’Ile-de-France, en est satisfaite : « Les panneaux visuels sont efficaces, tout comme les messages vocaux. En revanche, les informations données ne sont pas toujours en temps réel. Il faudrait aussi faire des annonces en anglais », commente-t-elle. « On réfléchit à rendre le système bilingue, en particulier sur la ligne C très empruntée par les touristes », répond le directeur SNCF Transilien à ce sujet.