Les filles du STRF voient plus loin que le dernier carré
Le STRF reçoit les championnes de France en titre, dimanche
Il y aura bien une équipe première du Stade Toulousain en phase finale de son championnat. Si les garçons doivent passer leur tour cette année, les joueuses du STRF vont enchaîner une deuxième demi-finale en Top 8, pour leur deuxième saison seulement dans l’élite. Battues par Montpellier en 2016, elles vont se frotter aux Nordistes du LMRCV, championnes de France en titre, avec un match aller, dimanche (18 h), à Ernest-Wallon. « On n’a jamais battu les Lilloises, observe la capitaine Marion Peyronnet. On sait qu’elles sont meilleures que nous mais on va essayer de s’appuyer sur une grosse défense et notre courage. »
Le retour pose problème
Né en 2014, le STRF reste à 100 % amateur. Les joueuses sont étudiantes, ou travaillent, comme Marion Peyronnet, agent de planning dans une entreprise de matériaux de BTP. Cette pluriactivité ne va pas sans poser de problèmes. « On est encore en train de réfléchir sur la manière de s’organiser pour la demi-finale retour à Villeneuve-d’Ascq. Le match est le dimanche (23 avril) à 18 h, mais le lendemain, il y a des filles qui bossent et d’autres qui doivent passer des concours, notamment le Capes. » Bref, les préoccupations sont bien différentes de celles des garçons, avec lesquels les filles du Stade partagent avant tout les couleurs. « Nous avons notre propre président, notre propre budget et nos propres sponsors », reprend la troisième ligne, qui espère bien terminer la saison en fanfare le 29 avril, à Bègles, où se déroulera la finale du Top 8.