20 Minutes (Toulouse)

« D’autres ennemis »

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Comme les supporters, les joueurs et les dirigeants des deux pays sont encore plus proches. « Le plus marquant a été la solidarité exemplaire des gens, expliquait Oliver Bierhoff, le manager de la Mannschaft dans Le Parisien. Cette cohésion a été très forte. » « Ça crée des liens, parce que personne n’est responsabl­e », témoigne Noël Le Graët. Le président de la FFF confie ne pas se souvenir du match. Il a passé toute la seconde période à gérer cette situation de crise. « Quarante-cinq minutes très longues, les plus longues de ma vie », se souvient le Breton. Le fait que l’Allemagne et la France se retrouvent à nouveau, deux ans après, n’est pas pour autant un acte de commémorat­ion. Enfin si, mais surtout de l’armistice du 11 novembre 1918. « A ces dates, on essaie toujours de voir les Allemands. C’est important de part et d’autre », juge Le Graët. N’allez pas croire, non plus, que toute rivalité s’est éteinte. Elle n’est plus que sur le terrain. « On s’est trouvé d’autres ennemis, résume Hervé Mougin. Les Allemands ne sont pas un peuple chambreur, ça joue aussi dans le rapprochem­ent. »

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