L’Allemagne prive les Bleus d’un succès de prestige (2-2) à la dernière minute
Une équipe de France séduisante a été rejointe sur le fil par l’Allemagne, mardi soir (2-2)
La victoire lui tendait les bras, mais l’égalisation allemande dans les arrêts de jeu n’est pas bien grave, au fond. L’équipe de France est allée chercher un bon match nul en Allemagne, mardi (2-2). Une confrontation dont il ne faut pas tirer de grands enseignements, par rapport à son prestigieux voisin, mais qui lui permet d’avancer, à quelques mois du Mondial.
Lacazette, enfin. Un but aussi facile qu’important pour la confiance (34e), un autre plein de sang-froid devant Trapp, histoire de ne pas laisser de place au doute (71e). Lacazette a enfin marqué des buts et des points en Bleu. Médiocre lors de ses précédentes apparitions, le joueur d’Arsenal a montré de l’envie, comme sur sa première occasion, qu’il s’est créé seul (19e). Ça ne le fera pas passer devant Giroud dans l’esprit de Deschamps, mais ça pèsera, quand le sélectionneur réfléchira à ses plans B. Et c’est déjà pas mal. Les jeunots en ont bien profité. DD avait fait tourner pour ce deuxième match amical, pour impliquer tout le monde et surtout voir de quoi les moins expérimentés étaient capables. Même si l’Allemagne était, elle aussi très remaniée, la partie n’avait rien de simple et les jeunots ont répondu présents. On citera Digne, pas loin de Kurzawa si ce n’est au-dessus, Tolisso, déjà patron au milieu alors qu’il est là depuis un mois, Martial, tellement facile dès qu’il veut bien courir et qui aurait dû marquer (90e), et Umtiti, parti pour former avec Varane la charnière pour la décennie à venir. Les Bleus ont de la ressource, et ça nous plaît beaucoup. Rendez-vous en mars. Après avoir procédé à des changements – d’hommes et de systèmes – lors de ces deux matchs amicaux, Deschamps a quatre mois pour digérer les informations engrangées et fignoler ses choix d’ici à mars. Il s’agira, alors, du dernier rassemblement avant la liste pour la Coupe du monde, et l’heure ne sera plus aux tests. Tout ce qu’on a vu là donne envie de voir à quoi les Bleus ressembleront alors.