Défrichage accidentel
Inutile de dire qu’une fois en l’air, l’affaire se corse. Le manche en question, le « side stick », version aéronautique du joystick, est particulièrement sensible. Il faut de la délicatesse pour garder l’horizon droit. Après c’est open bar, on peut tout faire : défricher par inadvertance l’arrière-pays niçois, renifler des avions ennemis sur le radar, les pourchasser, et les abattre – au bout de plusieurs tentatives et épaulé par Greg – ou larguer une bombe dans un champ en labours. Si les sessions n’avaient pas de limite, on aurait pu aussi ravitailler en vol. Pas de nausée à l’atterrissage, juste quelques taquineries et un peu plus de vocabulaire : bizarrement, « bingo » signifie par exemple qu’on est au bord de la panne sèche. AviaSim accueille tous les mois quelque 200 particuliers, « des hommes, des femmes et des enfants, de 12 à 75 ans », précise Jonathan Herbin, le responsable. L’arrivée des simulateurs d’avion de chasse, avec possibilité de connexion pour les duels, donne une dimension très ludique au site. Se glisser dans la peau d’un pilote a un prix : 99 € pour le pack découverte d’une heure, 299 € pour 3 h et cinq missions. AviaSim vise surtout les séminaires d’entreprise et Noël.