« Faire des rencontres »
Pour les TEDx d’école ou de ville, la réussite et l’intérêt de l’événement tiennent d’abord à la forme. Il est important de briser la glace entre les intervenants et l’audience afin qu’il y ait une bonne ambiance pendant la soirée. « C’est sympa de proposer des animations, explique Alice Fournet, ancienne élève de l’Istec. En 2016, notre thème tournait autour de la nourriture. On avait fait un repas qui s’étendait tout le long de l’“event” pendant les pauses. » Le choix du thème de la soirée est important, mais rien ne sert d’être trop original. « Le but est de choisir une tendance lourde et quelque chose d’assez large, pour pouvoir faire intervenir des spécialistes de tous horizons », analyse Philippe Bastien, créateur du TEDx Istec. La qualité et l’identité de l’événement tiennent beaucoup au choix des intervenants. Ali Ankouni, fondateur du TEDx Marseille, et son équipe misent sur le côté atypique des “speakers”, « soit par leur nature, comme lorsque l’on a invité Antoine de Maximy de l’émission “J’irai dormir chez vous”, soit par leur histoire ou leur projet. » Philippe Bastien rappelle que le but « n’est pas d’être novateur, mais d’analyser des comportements de société et faire des rencontres ». L’esprit de compétition est si peu présent que les écoles collaborent entre elles. « On veut créer une forme de communauté des TEDx écoles, assure Alice Fournet. L’objectif, c’est d’améliorer leur qualité. »