Cet été, le petit écran voit grand
On regarde quoi après « Westworld » et « The Handmaid’s Tale »? Une sélection des meilleurs shows estivaux
Alors que la saison « officielle » des séries est finie et que «Westworld» et « The Handmaid’s Tale » se terminent , il serait temps de se poser LA question des vacances. Non pas où partir et avec qui, mais quelles séries regarder cet été ?
« The Affair » (saison 4), depuis le 19 juin sur Canal+ Séries. La saison 3 était déjà pour beaucoup la saison du désamour, celle de trop. L’« affaire » du titre, le mystérieux meurtre et la relation extraconjugale sont un lointain souvenir. Pourtant, les auteurs – et certains spectateurs – ne peuvent s’empêcher de revenir à ces personnages. Comme si c’était le cycle de la vie, ou une malédiction. Après Montauk, New York et même Paris, cette saison 4 suit Noah Solloway (Dominic West) à Los Angeles pour être près de ses enfants. « The Affair » n’essaie même plus de cacher qu’il est le héros de la série, un antihéros que l’on déteste adorer. Ou l’inverse.
« Sharp Objects » , à partir du 9 juillet sur OCS. Le « Big Little Lies » de 2018 ? La comparaison est facile, mais inévitable. Après le roman de Liane Moriarty, le réalisateur Jean-Marc Vallée et la chaîne HBO se retrouvent pour adapter un autre de ses livres, Sur ma peau. L’histoire est celle d’une journaliste criminelle (Amy Adams) qui, après un séjour en hôpital psychiatrique, retourne dans sa ville natale pour couvrir le meurtre de deux adolescentes. D’après les premiers échos, on compare cette mini-série de huit épisodes au choc de « True Detective », rien de moins.
« Better Call Saul » (saison 4), à partir du 7 août sur Netflix. La saison 4 de « Better Call Saul », le spinoff de « Breaking Bad », arrive déjà. Encore un petit effort et elle fera mieux que sa grande soeur… dans tous les sens du terme ? La question est taboue, mais on la pose. Même si elle ne jouit pas de la même exposition médiatique, « Better Call Saul » n’est-elle pas plus belle, riche et profonde que « Breaking Bad » ? Elle ne cède à aucune facilité, ne cherche pas l’effet pour l’effet et brosse à la fois le portrait d’un homme et de l’Amérique. « Disenchantment », à partir du 17 août sur Netflix. Par le créateur des « Simpson ». Tout est dit, non ? Ajoutons par le créateur des « Simpson » et de « Futurama », et tout est vraiment dit. Matt Groening a changé la face du dessin animé à la télé, et il est de retour. « Disenchantment » parodie les univers enchantés, avec sa princesse alcoolique, son démon intérieur personnifié et un drôle d’elfe. Le dessinateur évoque une série « sur la vie et la mort, l’amour et le sexe, et comment continuer de rire dans ce monde plein de souffrances et d’imbéciles ».