« Dans ‘‘Cap Horn’’, je rencontre d’abord l’invité chez moi »
Télévision L’aventurier Mike Horn a invité Arnaud Ducret à participer à « Cap Horn », diffusé ce jeudi à 21 h sur M6
Mike Horn ne s’arrête jamais. Après « A l’état sauvage », « Cap Horn », diffusé ce jeudi à 21 h sur M6, permet de suivre l’une de ses plus grosses expéditions, Pole 2 Pole, visant à rejoindre l’Arctique et l’Antarctique dans un périple de 40 000 km. Lors de son passage aux Philippines, l’explorateur a accepté d’être rejoint par le comédien de la série « Parents mode d’emploi » sur France 2, Arnaud Ducret.
Où en êtes-vous de votre expédition Pole 2 Pole, actuellement ?
J’avance bien. Mon bateau, le Pan
gaea, est toujours aux Philippines. Je m’apprête à monter vers le détroit de Béring [entre la Sibérie et l’Alaska]. Dans quelques semaines, si les conditions météorologiques le permettent, je pourrai traverser la zone glacière.
Quel genre d’invité est Arnaud Ducret ?
Il fait partie des meilleurs que j’aie rencontrés. Cette émission est différente d’« A l’état sauvage ». Dans « Cap Horn », je rencontre d’abord l’invité chez moi, en Suisse, pour voir si la personne est capable de partir avec moi. En ce qui concerne Arnaud, je savais que sa peur du vide allait vite devenir problématique. Mais il a combattu son vertige du début à la fin de cette aventure. Il a réussi à me suivre presque jusqu’au bout, et ça, c’est fort.
Aurait-il pu le faire seul ?
Non, et aucun invité ne peut faire une chose pareille ! ( Rires.) Partir seul est extrêmement compliqué. Il faut savoir d’où partir, par où passer, quel matériel utiliser, etc. L’exploration est un métier, qui demande beaucoup de professionnalisme. Physiquement, psychologiquement, on décuple ses capacités, et il faut beaucoup d’expérience.
Quel a été le moment le plus difficile ?
La traversée en pirogue. Techniquement, c’est une épreuve difficile, qui nécessite un minimum de savoirfaire. La nuit tombante et le manque de visibilité étaient des obstacles supplémentaires, qui ont peut-être mené Arnaud dans la difficulté.
Faire venir des invités, est-ce un moyen de vous épargner une certaine solitude pendant vos expéditions ?
Non, j’ai toujours eu l’habitude de mener mes expéditions en solitaire, car je préfère avancer à mon rythme et ne jamais me laisser la possibilité de compter sur quelqu’un d’autre que moi-même.
Quel pourrait être votre prochain compagnon ou prochaine compagne d’aventure ?
Pourquoi pas Sébastien Chabal ? Il a dit qu’il était partant. Je pense que cela fera une belle aventure !
Quand vous arrêterez-vous ?
Je ne prévois jamais de m’arrêter, je continuerai jusqu’au bout. Il restera à jamais des coins incroyables de la planète à explorer et des aventures uniques à vivre.