Avec les « gilets jaunes », « les forces de l’ordre sont mises à rude épreuve depuis un moment »
Après une semaine de manifestations, un appel au calme est lancé
Depuis une semaine, les manifestations s’enchaînent à Toulouse. Après les « gilets jaunes » samedi, les lycéens ont pris le relais lundi. Si devant la plupart des établissements, les élèves ont exprimé leur opposition à la réforme du bac et à Parcoursup en filtrant les entrées, à Toulouse, la mobilisation a généré. Des poubelles ont été brûlées, des voitures abîmées et des dégâts ont été commis sur le réseau Tisséo qui comptabilise plus de 300 000 € de dégâts. En une semaine, 71 personnes ont été interpellées et 95 personnes blessées, parmi lesquelles 80 policiers.
Renforts policiers samedi
Les forces de l’ordre seront à nouveau sur le pied de guerre vendredi, mais aussi samedi où plusieurs « gilets jaunes » et des personnels de santé prévoient de converger vers le centreville. Pour faire face à d’éventuels débordements, « nous allons avoir des renforts en plus de ceux arrivés depuis lundi », a indiqué le préfet de la
Haute-Garonne, Etienne Guyot. « Le niveau d’équipement des policiers va être aussi revu à la hausse, compte tenu des comportements irresponsables de certains manifestants », a précisé Nelson Bouard, le directeur de la sûreté départementale. Avec la rectrice de l’Académie, Anne BisagniFaure, le préfet a appelé « au calme et à la responsabilité de chacun ». « Mon souhait, c’est qu’il y ait le moins de troubles possible et que les commerçants puissent fonctionner », a indiqué le maire, Jean-Luc Moudenc, qui va faire sécuriser les chantiers afin que cela ne soit pas « de véritables magasins pour les casseurs ».