Les Wasps, toute une histoire
Avec deux victoires, en Angleterre face à Bath (20-22) puis face aux Irlandais du Leinster (28-27), le Stade Toulousain a parfaitement réussi son début de campagne européenne. Pour garder la tête de la poule 1, et se qualifier pour les quarts de finale, les Rouge et Noir doivent négocier un double rendez-vous capital face à d’autres Anglais, ceux des Wasps. D’abord à Coventry, samedi ( 18 h 30, heure française), puis à Ernest- Wallon, une semaine plus tard. Quatrièmes de leur championnat domestique, les coéquipiers de l’arrière sud-africain Willie le Roux sont toujours en quête d’un succès en Champions Cup cette saison. Voici deux ans, les deux équipes s’étaient déjà rencontrées, lors de deux matchs très serrés : victoire des « Guêpes » en Angleterre (17-14), nul en France (20-20). Mais les deux oppositions qui sont restées dans les mémoires datent de bien plus longtemps : le 26 octobre 1996, le Stade a reçu la plus grosse claque de sa glorieuse histoire continentale
La rouste de 1996 ? « J’y étais », sourit Régis Sonnes
(quatre titres) chez des Wasps, alors domiciliés à Londres (77-17). « J’y étais, sourit Régis Sonnes, ancien troisième ligne devenu entraîneur. J’étais sur le banc. Je m’échauffais et je me disais : “Putain, tout compte fait…” » En 2004, une énorme boulette de Clément Poitrenaud, devant Rob Howley, avait permis à l’équipe anglaise de remporter une finale haletante (27-20), et la première de ses deux Coupes d’Europe.