La bronchiolite sème la zizanie aux urgences
Le CHU de Toulouse rappelle les bonnes pratiques pour limiter l’épidémie
Dans les allées des urgences pédiatriques de l’hôpital Purpan, depuis plusieurs jours, des parents attendent parfois plusieurs heures pour que leur bébé soit examiné. Comme près de 30 % des enfants de moins de 2 ans chaque année, soit un peu plus de 400 000 cas en France, ils sont victimes de l’épidémie de bronchiolite. En raison de ces pathologies respiratoires, le CHU de Toulouse enregistre une arrivée massive de nouveau-nés aux urgences
10 % de fréquentation en plus
« La fréquentation quotidienne des urgences pédiatriques est de 200 à 220 patients, contre 140 à 150 habituellement. Elles enregistrent une hausse de 10 % du nombre d’enfants accueillis comparé à décembre 2017. Cette année, la particularité est l’accueil de nombreux nourrissons de moins d’un mois », indique une porte-parole de la direction. L’an dernier, après avoir attendu neuf heures
aux urgences, une mère de famille avait lancé une pétition pour demander une amélioration du temps de prise en charge. Cette année, une trentaine de lits supplémentaires ont été ouverts pour faire face à cette recrudescence.
Pour éviter la saturation, le CHU de Toulouse lance un appel pour rappeler les bonnes pratiques afin de limiter la propagation de ce virus qui se transmet par la toux, les baisers ou au contact des mains. En cas de rhino-pharyngite ou de toux, il est donc conseillé d’éviter les visites aux nouveau-nés et de limiter les contacts et de se laver fréquemment les mains.