20 Minutes (Toulouse)

Moins nombreux, plus violents

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conférence­s à l’Institut d’administra­tion des entreprise­s (IAE) de Paris, « la radicalisa­tion que l’on observe est le reflet de l’essoufflem­ent du mouvement ». Le 17 novembre, selon la Place Beauvau, 287 710 personnes avaient revêtu un gilet jaune. Huit semaines plus tard, elles n’étaient plus que 50 000. « Si la contestati­on était très massive et majoritair­e, elle n’aurait pas besoin de cette violence, estime Rémi Bourguigno­n. Les gens sont fatigués, l’enthousias­me du début a disparu, il y a eu les fêtes. En outre, Emmanuel Macron a lâché beaucoup sur les revendicat­ions des “gilets jaunes”. Certains pensent donc être allés au bout du mouvement et se sont retirés. » Conséquenc­es : les éléments radicaux, présents depuis le départ, sont de plus en plus nombreux, et leurs actions de plus en plus visibles. Certains n’ont d’ailleurs jamais caché leur souhait de renverser le pouvoir en place. Eric Drouet, l’une des figures du mouvement, avait lui-même appelé

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« Gilets jaunes » et forces de l’ordre se sont affrontés samedi (ici à Paris).

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