Un huis clos violent et burlesque en famille
« Nous sommes repus mais pas repentis » rend hommage au dramaturge autrichien Thomas Bernhard
Avec Nous sommes repus mais pas repentis, la metteuse en scène Séverine Chavrier rend hommage à Thomas Bernhard, grand écrivain et auteur dramatique autrichien, décédé en 1989 après avoir signé l’une de ses dernières oeuvres – certainement l’une de ses meilleures –, Déjeuner chez Wittgenstein. Dans ce huis clos familial aussi violent que burlesque, joué jusqu’à samedi au Théâtre Garonne à Toulouse, transpire toute la haine que portait l’auteur à sa propre patrie et au nazisme
Vaisselle cassée
Tantôt puéril, doux et sympathique, tantôt tyrannique et irritant, Voss, le personnage central, est entouré de deux femmes. Tous sont autour d’une table et prennent un repas. Autour d’eux, au sol, un véritable tapis de verre avec de la vaisselle cassée, renversée. A priori, ce sont deux soeurs et un frère, à moins qu’elles ne soient infirmières et lui malade. Un grand malade, assurément.
De ce mercredi à samedi à 19 h 30, au Théâtre Garonne.
Tarifs : de 10 € à 25 €.