Le rétro dans le game
Retour de « Zelda » sur Switch, multiplication des consoles « mini ». Dans le monde du jeu vidéo, la nostalgie paie.
Au fil des consoles et des générations, c’est devenu un rituel, une marque de fabrique. A chaque nouvelle Nintendo, son jeu «Mario», mais aussi son « Zelda ». Les aventures du jeune Link sont moins connues, voire accessibles, que les sauts du plombier moustachu, mais elles ont marqué tout autant les joueurs. Vingt-six ans après, Nintendo offre à «The Legend of Zelda, Link’s Awakening », sur Game Boy, un vrai remake sur Switch, et il ne s’agit pas d’une simple remastérisation. Le titre tient une place à part dans la saga. Parce qu’il s’agit du premier «Zelda» portable, parce qu’il s’éloigne de la formule habituelle de la licence (pas de princesse Zelda, pas de méchant Ganon, pas de Triforce), et parce qu’il offre à la Game Boy une démonstration technique, visuelle et sonore impressionnante.
Nouveaux graphismes
L’exercice du remake est difficile, entre respect du jeu et des joueurs d’origine, et adaptation à la nouvelle génération de consoles et de joueurs. Les nouveaux graphismes très colorés et enfantins peuvent surprendre à première vue, mais il faut une poignée de minutes pour se rendre compte que la quête reste intacte et, disons-le, parfaite. Le gameplay, lui, est simplifié par le changement de plateforme. D’autres nouveautés enrichissent l’expérience et pourraient faire de ce « Link’s Awakening » 2019 le « Zelda » de la Switch. Ah non, mince, il y a déjà « Breath of the Wild ». De la Switch Lite alors, qui sort aussi ce vendredi.