20 Minutes (Toulouse)

Un « Terminator » sans temps mort avec « Dark Fate »

Dans « Dark Fate », Tim Miller renouvelle la saga tout en gardant ses fondamenta­ux

- Caroline Vié

Ajouter un sixième volet à la saga « Terminator » ne semblait pas indispensa­ble depuis que James Cameron s’était fait remplacer à la réalisatio­n. Et pourtant, Terminator, Dark Fate de Tim Miller constitue une excellente surprise ! Le réalisateu­r de Deadpool a su donner un coup de jeune à son sujet tout en faisant revenir les éléments favoris des fans. Dès les premières minutes du film, il balaye joyeusemen­t les certitudes du public pour envoyer Sarah Connor sauver une jeune Mexicaine des griffes de robots perfection­nés.

Des libertés avec le scénario. Pas question d’entrer dans les détails pour ne pas divulgâche­r l’histoire. Disons simplement que Dark Fate est la suite directe de Terminator 2, le Jugement dernier. Cela permet à Tim Miller de renouveler allègremen­t les effectifs, avec un scénario malin où il jongle avec les époques sans se prendre les pieds dans les paradoxes temporels. C’est aussi drôle que bienvenu.

Les grands anciens sont de retour. Ça, c’est du pur bonheur ! Linda Hamilton, première interprète de Sarah Connor, revient et elle n’est pas là pour faire du tricot. La mère courage des « Terminator » porte fièrement les rides de la soixantain­e et se montre toujours aussi prête à botter des « cyberfesse­s » ! Surtout quand ce sont celles du Terminator, incarné par un Arnold Schwarzene­gger en grande forme à 72 printemps.

Girl power. Dans ce nouveau volet, les femmes prennent le pouvoir. Le « girl power » était l’un des éléments fondateurs de la saga. Il a pris un coup de turbo grâce à la présence de deux nouvelles héroïnes qui en ont (du courage et de la déterminat­ion, bien sûr). Mackenzie Davis, remarquée dans la série « Dark Mirror », et Natalia Reyes, vue dans Les Oiseaux de passage, sont épatantes.

Action ! Les « Terminator », ce sont tout d’abord des gens qui se tapent et se tirent dessus avec un entrain évident en semant le chaos sur leur passage. Ce nouvel épisode ne lésine pas sur les affronteme­nts. Le public en a vraiment pour le prix de son ticket de ciné tandis que tout ce petit monde joue au chat et à la souris avec des véhicules variés et des armes lourdes. C’est bien simple : personne n’a le temps de souffler.

Des références en veux-tu en voilà. «I won’t be back» («Je ne reviendrai pas »), lance Schwarzie lors d’une scène clé du film. Cette référence à une réplique culte de la saga n’est qu’une des plus évidentes d’un long-métrage qui en est truffé. Tim Miller a eu l’intelligen­ce de doser ses effets pour faire sourire les fans de « Terminator » sans que les néophytes se sentent largués. C’est une force de son film que de pouvoir satisfaire tous les publics, connaisseu­rs de la saga ou non.

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Arnold Schwarzene­gger, de retour dans la cyberpeau du Terminator.
##Jev#118-85-https://bit.ly/32doaf9##jev# Arnold Schwarzene­gger, de retour dans la cyberpeau du Terminator.

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