Le coach de L’OM (déjà) dans le viseur des supporteurs
Les propos d’après-classique du coach de L’OM ont surpris les fans
L’OM a une nouvelle fois coulé, dimanche, au Parc des Princes (4-0). Difficile, dans ce naufrage sportif, de ne pas parler du capitaine du navire. Car s’il y en a un qui a perdu plus que les autres à Paris, c’est bien André Villasboas. Sur le plan tactique, son pressing kamikaze a ouvert une rampe de lancement aux fusées du PSG. Sur le plan de la com, ce n’était guère mieux. Après avoir passé l’avant-match à relativiser l’importance du classique, le Portugais a, après la rencontre, tenu des propos tellement délirants qu’on en viendrait presque à s’inquiéter pour lui.
«C’est sur les trois, quatre prochains matchs que tout va se jouer pour lui.» Albert Emon, ex-coach de L’OM
«Ce que j’ai dit à l’équipe après le match, c’est que je suis fier de la deuxième période, s’est exclamé le coach. Les joueurs ont joué avec courage. On finit avec 4-0, mais je suis fier. » Puis, il en a profité pour lancer une petite pique à son homologue, sur Canal+ : « Tuchel peut inventer les choses qu’il veut avec l’effectif qu’il a et les milliards qu’il dépense. Pour moi, il doit se concentrer sur la Ligue des champions.»
Pas de quoi encore se mettre ses supporteurs à dos. « Il a sûrement perdu une partie du public marseillais, mais quel public? tempère Lino, un fan pragmatique. Ce public qui se cache derrière des excuses bidon pour se voiler la face d’une réalité difficile : le PSG nous explose.»
La posture de Villas-boas a au moins le mérite d’aller à l’opposé de celle de son prédécesseur Rudi Garcia, qui n’a pas laissé un super souvenir au Vélodrome. «La chance D’AVB, c’est de passer après Garcia, qui est le pire communicant du foot mondial, confirme Didier, un autre supporteur de L’OM. On va être indulgents pour cette fois, même si ça a égratigné son image. Il m’a quelque peu déçu. » « Il a complètement raté son après-match », résume Lino. La rédemption de Villas-boas viendra des résultats. « Les supporters savent que la saison est longue, affirme Albert Emon, ex-entraîneur du club. C’est sur les trois, quatre prochains matchs que tout va se jouer pour lui [Monaco en Coupe de la Ligue puis Lille et Lyon en L1]. Parce que le ventre mou, ce n’est pas pour Marseille ! » Ni pour l’ex-manageur de Chelsea, qui était très clair dans L’equipe : « Si à la fin de la saison, je rate [le podium], c’est à la direction de prendre la décision de continuer ou non avec moi. »