20 Minutes (Toulouse)

Un traducteur de poche pour assurer à l’étranger

Pocketalk, qui a pour concurrent Google Traduction, est proposé à 249 €

- Christophe Séfrin

Evasion en vue durant les fêtes de fin d’année ? Si vous ne parlez pas la langue du pays que vous comptez visiter, il y a évidemment votre smartphone et Google Traduction pour vous aider. L’applicatio­n de la firme de Mountain View permet de traduire gratuiteme­nt à l’écrit et à l’oral chaque requête. Autre possibilit­é : Pocketalk, développé par la société de logiciels japonaise Sourcenext. Ce traducteur de poche est, lui, vendu 249 €.

De la forme d’un galet de 10,9×6×1,5 cm (pour 85 g), l’appareil permet de s’affranchir de l’usage de son smartphone avec un outil à l’emploi simple. Disposant d’un écran tactile, de micros et de deux haut-parleurs, le petit interprète qui fonctionne sur batterie est capable de traduire jusqu’à 74 langues. Pour l’utiliser, il suffit de choisir sur l’écran la langue « source » et la langue « cible », puis d’appuyer sur le bouton de gauche et de prononcer la phrase que l’on souhaite traduire. En deux secondes à peine, sa traduction s’inscrit à l’écran et est prononcée par une voix féminine. Pour une éventuelle réponse à traduire, il suffit d’appuyer sur le bouton de droite et de laisser l’interlocut­eur s’exprimer devant l’appareil pour que ses propos soient traduits, écrits et prononcés. Pocketalk fonctionne pour des phrases, mais aussi pour des pans de texte entiers, comme nous l’avons vérifié en traduisant du français vers l’anglais le premier paragraphe de cet article. La reconnaiss­ance vocale s’effectue sans anicroche et la traduction est instantané­e et assez rigoureuse. Parfois, la voix féminine qui traduit nos propos marque une légère pause. On devine que cela permet au traducteur de se synchronis­er avec les serveurs auxquels il est relié. Car Pocketalk n’embarque aucun dictionnai­re : il a besoin de se synchronis­er avec le cloud pour effectuer ses traduction­s.

Une carte E-SIM pour deux ans

Pour cela, deux solutions : une liaison Internet ou une liaison cellulaire. Disposant d’un logement pour carte SIM, Pocketalk requiert l’ajout d’une carte internatio­nale dont les tarifs varient de quelques dizaines à quelques centaines d’euros selon le pays visité. Mais l’appareil est fourni avec une carte E-SIM incluse valable partout durant deux ans. Face à un smartphone lesté de Google Traduction, Pocketalk se révèle aussi rapide à l’écrit, mais plus rapide à l’oral. Et il s’exprime mieux que Google, avec une prononciat­ion plus fluide. Le traducteur de poche, dont l’autonomie est de sept heures en conversati­on, reste cher. L’investisse­ment en vaut-il la peine? Sans doute si l’on voyage beaucoup. On sortira plus facilement le petit traducteur que son smartphone dernier cri en pleine rue dans un pays lointain.

Le petit interprète est capable de traduire jusqu’à 74 langues.

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Les traduction­s sont immédiates et relativeme­nt rigoureuse­s.

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