A Noël, le transport s’organise
Si les adultes croyaient encore au père Noël, ils lui commanderaient sans doute un petit train en guise de cadeau. A dix jours du réveillon, la plus grande incertitude demeure sur la capacité de la SNCF à acheminer les Français dans leurs familles. Alors ils s’organisent. Comme Antoine, militaire, qui n’a même pas essayé de commander un billet de train pour rentrer à Brest (Finistère). « Je me suis arrangé avec un copain et on va prendre sa voiture en se partageant les frais. Ce sera plus long, c’est tout… » Contacté par 20 Minutes dimanche, le site de covoiturage Blablacar assure que son activité a été multipliée par deux depuis le début du mouvement de grève. « Nous devrions pouvoir proposer deux millions de places environ le week-end avant Noël », assure un porte-parole. Flixbus aussi a décidé de se mettre « en version maximum ». Habituée à proposer 320 cars par jour habituellement, la compagnie a prévu de passer à 400 véhicules à cause de la grève.
Les locations de voiture bondissent aussi. « Il nous reste des véhicules, sourit un vendeur de chez Avis, en gare de Paris Montparnasse. Mais, en revanche, les tarifs ont bien explosé… » Qui a dit que Noël était l’occasion de faire des cadeaux ?
Le haut-commissaire aux Retraites, Jean Paul Delevoye, a rectifié sa déclaration d’intérêts, en reconnaissant avoir 13 mandats, dont 11 bénévoles, soit dix de plus que dans la version initiale. « J’ai fait ces omissions car, pour moi, c’était de l’ordre de l’engagement social », se justifie Jean-paul Delevoye, dans Pour l’opposition, du Rassemblement national à La France insoumise, ces oublis le discréditent. « Qu’il parte, avec son projet aussi », a lancé Alexis Corbière, député LFI, sur BFMTV.