20 Minutes (Toulouse)

Il n’y a plus de bon ou mauvais tirage

Le PSG connaîtra son rival pour les 8es de Ligue des champions ce lundi

- William Pereira

Il est de retour. Comme depuis six ans, le Paris Saint-germain jouera les 8es de finale de la Ligue des champions en ayant fait valoir son statut de tête de série du groupe A, devant le Real Madrid. De sorte que Paris arrivera en position de force avant le tirage au sort, ce lundi (12 h). Comme l’année dernière.

« La Ligue des champions est notre objectif ultime. » Neymar

Dans la liste des adversaire­s possibles, on retrouve du beau monde : Tottenham (le finaliste de 2019), l’atlético de Madrid et le Borussia Dortmund des cracks João Félix et Jadon Sancho, le Chelsea de Frank Lampard, et les Italiens de Naples et de l’atalanta, qui semble un cran en dessous.

Mais existe-t-il encore un bon tirage pour Paris, qui a, la saison passée, repoussé les limites de la lose en s’inclinant contre les U19 de Manchester United ? En février, Paris ne se battra pas seulement contre un adversaire plus ou moins à sa portée, mais aussi face au poids des attentes. Une pression qui, prévoyait Thomas Tuchel, risque de gonfler de manière exponentie­lle au gré des échecs. «Ça devient de plus en plus difficile, assurait le coach du PSG sur bein Sports en octobre.

Quand on y sera, en huitièmes de finale retour, ça sera encore plus dur que l’année dernière. Ce sera encore plus dur qu’il y a deux ans.» Mais la prudence, c’est comme les feuilles des arbres, ça disparaît en hiver. Exemple avec Leonardo, modeste à son retour au club, et déjà sûr de lui fin novembre après le nul à Madrid. Au point d’affirmer vouloir «sortir du film remontada» et de bomber le torse face aux médias brésiliens : « Paris a grandi dans sa mentalité. Quand le Real n’est

pas bon, il perd 3-0 au Parc des Princes. A l’inverse, le PSG fait match nul en étant vraiment mauvais. »

Paris meilleure équipe du monde en décembre, on connaît. Manque juste à pousser l’hégémonie jusqu’au printemps. Prendre l’outsider Bergame semble idéal pour ça. Ou, au pire, se farcir un gros sans perdre Neymar avant la grande bataille. C’est que ça commence à le démanger, le « Ney ». Lui aussi avait du mal à ne pas se projeter après la démonstrat­ion face à Galatasara­y (5-0), mercredi : « On peut penser à la Ligue des champions, qui est notre objectif ultime. C’est très important pour moi aussi, je sais que je n’étais pas là avec mon équipe l’année passée.» Le bon tirage est peutêtre là : que le pied du Brésilien survive au Nouvel An.

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La saison passée, Paris avait été éliminé par Manchester United en huitième.

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