20 Minutes (Toulouse)

«Le Stade Français a désormais un effectif très très solide»

L’arrière toulousain, Thomas Ramos, se confie avant la rencontre, dimanche, avec le Stade Français

- Propos recueillis par Nicolas Stival

Dimanche, (21 h 05), le Stade Toulousain (2e) reçoit le Stade Français 4e) à Ernest-wallon. L’arrière internatio­nal Thomas Ramos (25 ans, 14 sélections) revient sur cette affiche qui, au tournant des années 1990 et 2000, fut le rendez-vous majeur du rugby tricolore.

Pour quelqu’un comme vous, né en 1995, que représente ce classico ?

J’ai pu en voir beaucoup à la télévision. Mais je me souviens d’une finale de championna­t en particulie­r, à laquelle j’avais assisté avec l’école de rugby de Mazamet. On avait tous acheté le maillot du Stade Toulousain. Bon, on avait perdu (32-18, en 2003), mais se rendre pour la première fois au Stade de France, quand on n’a même pas dix ans, ça reste un bon souvenir. A cette époque, Max Guazzini (président du club parisien de 1992 à 2011) a beaucoup fait évoluer notre sport.

Cette rencontre n’a plus le prestige qu’elle avait, mais dimanche, elle va opposer deux équipes bien classées.

Oui, le Stade Français retrouve des couleurs, après une dernière saison compliquée, et leur effectif est très solide. De notre côté, nous sommes sur une belle dynamique. Nous marquons pas mal d’essais, mais ce qui fait la force d’un groupe, c’est de pouvoir gagner des rencontres compliquée­s, comme le week-end dernier à Montpellie­r, face à une équipe en difficulté mais revanchard­e (9-16).

Habituelle­ment arrière, on vous voit beaucoup évoluer à l’ouverture.

Je prends du plaisir aux deux postes. Romain [Ntamack] est actuelleme­nt blessé, donc Zack [Holmes, également arrière] va avoir un gros rôle à jouer les prochaines semaines. Le groupe a l’habitude d’évoluer avec lui aussi.

Quels sont vos objectifs cette saison ?

Quand tu es un compétiteu­r et que tu évolues au Stade Toulousain, l’ambition est de gagner des titres. En équipe de France, il y a de la concurrenc­e et je ne suis pas un titulaire indiscutab­le, pour le moment. C’est à moi de faire de gros matchs en club pour pouvoir espérer une place en sélection.

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L’arrière toulousain a assisté à son premier classico en 2003.

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