20 Minutes (Toulouse)

La débâcle se confirme à LREM

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de notre modèle démocratiq­ue et la défiance des électeurs. »

DES SORTANTS TRÈS CONFORTABL­EMENT RÉÉLUS.

La droite conserve ses sept régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est, Hauts-de-France, Île-deFrance, Normandie, Pays-de-la-Loire et Paca), et la gauche se maintient à la tête de cinq (Bourgogne-FrancheCom­té, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie). De quoi mettre du baume au coeur du président LR, Christian Jacob, qui estime que la droite est aujourd’hui « la seule force d’alternance ». Quant au patron des socialiste­s, Olivier Faure, il juge que « la force motrice qu’est le PS » a le devoir « de rassembler l’ensemble de la gauche et des écologiste­s pour pouvoir aller vers l’élection présidenti­elle ».

LE RASSEMBLEM­ENT NATIONAL BREDOUILLE.

Mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen, qui espérait conquérir au moins une

Le score des huit candidats de la majorité qui avaient pu se maintenir au second tour stagne, voire baisse. Les listes LREMModem ne totalisent qu’environ 7 % des voix au niveau national. C’est « un coup de semonce très important pour la majorité » et l’exécutif, a estimé le président du Modem, François Bayrou. Mais LREM écarte pour l’heure un éventuel remaniemen­t, et ce même si trois membres du gouverneme­nt étaient têtes de liste.

région à dix mois de la présidenti­elle. La Paca, seule collectivi­té qui semblait à portée de bulletin, lui échappe, et Thierry Mariani (44 %) est distancé par Renaud Muselier (56 %). Dans les autres régions, le RN obtient de moins bons scores qu’en 2015, comme en Occitanie ou dans le Grand-Est. Il perdra donc des sièges de conseiller­s régionaux, après avoir vu son nombre de conseiller­s municipaux diminuer de moitié aux municipale­s en 2020. « C’est une très mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen, note Bruno Cautrès. Car elle comptait sur les régionales pour montrer la normalisat­ion de son parti, son implantati­on territoria­le et la capacité du RN à exister en dehors de la présidenti­elle. »

LES ÉCOLOS NE RAVISSENT AUCUNE RÉGION.

Dans les Pays-de-la-Loire, l’écologiste Matthieu Orphelin est largement battu par la sortante LR, Christelle Morançais. En Île-de-France, le patron d’EELV, Julien Bayou, arrive également bon deuxième, environ 10 points derrière la sortante de droite, Valérie Pécresse. Dommage pour le parti, qui misait sur cette élection pour affirmer sa position fédératric­e à gauche, en vue de la présidenti­elle.

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N. Messyasz / Sipa

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