Des appareils photo et des caméras captent vos plus belles plongées... sans prendre l’eau !
Plongée dans l’univers des dispositifs qui vous permettront de filmer sous l’eau sans noyer votre smartphone
En Full HD ou en 4K, le grand bleu ? Pour immortaliser vos plongées de l’été, laissez votre smartphone avec votre serviette de bain et équipez-vous d’un appareil dont la vocation est bel et bien d’aller sous l’eau. L’étanchéité des smartphones, si elle est annoncée pour de plus en plus de terminaux, reste d’abord une sécurité en cas d’immersion accidentelle et en aucun cas le gage de pouvoir utiliser l’appareil pour photographier ou filmer sous l’eau. D’ailleurs, tout smartphone ayant été immergé perd de facto sa garantie constructeur. Raison de plus pour s’équiper sérieusement de matériel dédié à l’aventure. 20 Minutes vide son sac à dos et vous dévoile sa sélection.
La caméra GoPro Hero 9 Black
La plus stable
Étanche jusqu’à 10 m, la référence des caméras sous-marines offre deux options : filmer en 5K (5120 x 2280), afin de pouvoir ensuite zoomer dans les images sans trop en dégrader la qualité, ou en 4K à 60 images capturées par seconde (60 i/s), ce qui donne une rare fluidité à la lecture.
Le vrai kif avec la Hero 9 Black, c’est son incroyable système de stabilisation. Nommé Hypersmooth 3.0, celui-ci défie la qualité des prises de vue les plus improbables en livrant des images étonnamment stables, avec un système de verrouillage de la ligne d’horizon à orchestrer depuis l’écran tactile de 2,27’’/5,8 cm de la caméra. Nouveauté : un second écran LCD en couleurs (non tactile) en façade de 1,4’’/3,55 cm. L’idée est de surfer sur le tsunami « selfies », mais aussi de réaliser du vlogging (blog vidéo).
Son autonomie : jusqu’à 90 minutes. Seul point noir : des menus de la marque, toujours ésotériques et compliqués à dompter… 429 €.
La caméra Sony RX0 II
La plus robuste
La petite caméra RX0 II de Sony plongera à vos côtés jusqu’à 10 m de profondeur. L’appareil veut se démarquer de sa concurrente GoPro avec son écran orientable sur un axe fixe à 180°, mais celui-ci n’est pas tactile. Dommage que la vidéo n’excède pas 30 images/seconde et que la stabilisation de la RX0 II ne soit pas à la hauteur de celle de sa rivale. Sony réussit cependant à tirer son épingle du jeu par la présence d’un capteur de 1’’, généralement privilégié sur les appareils photo compacts dits « experts ». Avec ses 15,3 Mpx et son optique de 24 mm (équivalent 35 mm en photo argentique), la caméra RX0 II livre ainsi des images à la précision remarquable.
Le prix de vente de l’appareil, qui résiste aux chutes jusqu’à 2 m, et à la pression jusqu’à 200 kg, reste cependant un budget qui peut calmer même les plongeurs les plus motivés… 729 €.
L’Olympus Tough TG-6
Le classique encore chic
Le savoir-faire d’Olympus en matière d’appareils photo /caméras baroudeurs n’est plus à démontrer. Avec son Tough TG-6, la marque signe un appareil d’abord tout-terrain, capable de résister à l’écrasement (jusqu’à 100 kg), aux chutes jusqu’à 2 m, à la poussière, mais aussi à l’immersion. Jusqu’à 15 m de profondeur sans caisson, le TG-6 (disponible en rouge ou noir) peut filmer jusqu’en 4K et gérer des ralentis jusqu’à 480 i/s. De quoi saisir et décomposer des scènes d’action, comme un plongeon ! Agréable à manipuler, prenant des photos en 12 mégapixels, le petit Olympus intègre même une boussole pour retrouver son chemin, un GPS pour géolocaliser ses images, un altimètre et un niveau. Une fois sorti du bain, on se plaira à immortaliser Dame Nature avec des photos macro jusqu’à 1 cm.
Bémol : le petit compact n’a pas été renouvelé depuis son lancement en 2019. L’absence de prise USB-C pour sa recharge paraît ainsi parfaitement anachronique. 419 €.
L’appareil photo Nikon W300
Le spécialiste des grands fonds
Moins 30 m ! Les amateurs de descentes en apnée pourront remonter à la surface de jolis souvenirs avec le W300.
Disposant d’un capteur de 16 Mpx, d’un altimètre, résistant aux chutes jusqu’à 2,4 m, le robuste W300 reste cependant très daté dans ses spécificités techniques avec son écran LCD là où de l’Oled serait apprécié, ou avec ses capacités vidéo limitées en 4K à 25 i/s là où 60 i/s offrent des résultats qui flattent vraiment la rétine.
On apprécie cependant sa fonction time lapse pour réaliser des accélérés avec le flux et reflux des vagues sur la plage ou un lever de soleil so romantic sur les sommets alpins ! 399 €.
La caméra DJI Osmo Action
La plus accessible
Étanche jusqu’à 11 m, la caméra Osmo Action tire son parti du savoir-faire de son constructeur dans l’univers des drones. Comment ? En proposant en vidéo une stabilisation électronique très efficace (mais au prix d’une latence à l’affichage d’une seconde environ, ce qui peut être un problème pour cadrer une scène). Baptisé Rocksteady, ce système peut rivaliser avec la stabilisation Hypersmooth de GoPro.
Filmant jusqu’en 4K à 60 i/s avec son capteur de 12 Mpx, l’Osmo Action dispose, outre son écran principal de 2,25’’/5,71 cm (tactile) d’un écran en façade de 1,4’’/3,55 cm (non tactile). On apprécie la qualité des images en lumière du jour, les possibilités créatives (time lapse, slow motion 8x), la simplicité des réglages, la possibilité de modifier la luminosité ou le son d’une vidéo visionnée en glissant simplement son index à l’écran, ou le déclenchement à distance depuis une application. Un regret : malgré ses deux micros embarqués, l’Osmo Action peine à offrir un son à la hauteur de la qualité de ses images. 340 €.