L’enceinte déco comme un tableau
Alors que l’Euro 2021 touchera dimanche à sa fin, l’heure est venue de se poser LA question épineuse de la compétition : le style. Comme à chaque tournoi, les marques sponsors ont redoublé d’inventivité pour revisiter le traditionnel maillot et faire la différence sur le terrain. Sans grande surprise, celui des Bleus n’a pas failli à son statut de best-seller incontestable des points de vente en France. Les modèles font-ils honneur à l’amour que les supporteurs portent à leur équipe ?
LA RENAISSANCE ITALIENNE.
L’avis de Clio Weickert, cheffe autoproclamée du microservice style : « Vu de loin, le maillot a un côté criard, avec ce bleu qui pique les yeux façon sac Ikea. Il vaut beaucoup plus le coup d’oeil de près, où l’on découvre les motifs floraux inspirés de la Renaissance italienne. On salue ce parti pris subtil en référence à l’histoire de l’art, mais on regrette le ton sur ton qui gomme tout l’intérêt du motif. »
L’avis de Julien Laloye, chef du service des sports : « Classique, pas mal et on l’identifie de loin. En revanche, le côté tapisserie de Bayeux c’est sympa, mais à Bayeux. Il y a des musées pour ça. »
LA SOBRIÉTÉ ANGLAISE.
C.W. : « Sobre, mais efficace. En même temps, en disposant seulement trois lions (The Three Lions, le blason de l’Angleterre) et une virgule sur un maillot blanc, c’était quand même difficile de se rater. Alors oui, au moins on évite les motifs casse-gueule… Mais c’est dommage de jouer la carte de la simplicité pour un pays qui ne manque pas d’excentricités. » J.L. : « Les meilleures recettes sont toujours les plus simples : du blanc avec le moins de caca possible dessus. En revanche, est-ce un maillot qu’on peut porter quand on n’est pas beau et musclé ? Vraie question. »
C.W. : « La nouveauté ? Une bande rouge en hommage au maillot porté par les Bleus lors de la Coupe du monde en 1998. Et probablement un petit porte-bonheur pour un doublé avec l’Euro… Bref, on comprend l’idée, mais la bande casse un peu la silhouette. Quant à la marinière, on en a déjà pas mal soupé, il serait peut-être temps de se renouveler. »
UNE FRANCE EN DEMI-TEINTE.
Le géant de l’ameublement suédois Ikea et la firme audio Sonos poussent une nouvelle fois la chansonnette avec Symfonisk, une nouvelle enceinte connectée à accrocher au mur comme un tableau.
Le montage est simple et bien plus rapide à mettre en oeuvre qu’une bibliothèque Billy : l’appareil, de taille assez compacte, s’accroche horizontalement ou verticalement. Il est également possible de poser Symfonisk sur un meuble, contre un mur. Proposée en série avec des façades amovibles (blanche ou noire avec des motifs), l’enceinte peut aussi s’offrir une autre façade parmi 12 modèles proposés (vendus de 20 € à 20,99 €). Ces façades
J.L. : « Je m’interroge sur cette bande rouge : de loin, que voit-on, des pompiers en groupe ? Et la couleur est trop brillante peut-être, on dirait un kéké qui arrive en boîte de nuit avec sa chemise satin un peu ringarde. C’est non pour moi. »
L’ORANGE CLIVANTE.
C.W. : « Gros coup de coeur pour le maillot néerlandais ! Enfin une teinte exaltante (il faut dire que la couleur du pays aide), qui donne envie de vivre et de boire des coups en terrasse (ce qui a peut-être porté préjudice à l’équipe). Sans oublier ce majestueux lion graphique brodé en ton sur ton qui apporte une véritable profondeur au tissu. Une réussite. »
J.L. : « Une vraie cohérence, ce petit lion dessiné relativement discrètement, pas trop Desigual, raccord avec les armoiries du pays… Maintenant, le problème éternel avec les Pays-Bas, ça reste la couleur du maillot, quoi. » optionnelles créent davantage l’illusion d’un tableau. Celle représentant une platine vinyle est assez chouette, mais on peut aussi opter pour une façade représentant un papillon ou des fleurs. Bravo pour la déco !
Il est cependant nécessaire de télécharger l’application Sonos S2 et de se créer un compte pour configurer Symfonisk. Inconvénient : l’enceinte ne fonctionne qu’en wifi et non en Bluetooth. Impossible donc pour un invité d’appairer son smartphone avec elle s’il veut partager ses derniers sons.
Elle se pilote soit depuis le smartphone de son propriétaire, soit depuis le bouton play-pause situé à l’arrière. Bon point néanmoins, et c’est ici essentiel : la qualité sonore de Symfonisk est au rendez-vous. Ses deux haut-parleurs attelés à un évent remplissent leur mission. On retrouve ainsi la signature Sonos, avec un son assez dynamique, précis dans les aigus, riche en médiums et plutôt équilibré. Grâce à la fonction True Play, on peut même calibrer l’appareil selon la configuration de la pièce dans laquelle elle se trouve. La nouvelle enceinte Ikea-Sonos n’est donc pas un mauvais parti. Vendue 179 €, la Symfonisk reste moins chère que la première des enceintes Sonos de salon, la Sonos One SL, vendue, elle, 199 €.