Prélèvements records en 2014
La pression fiscale continue de monter. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué lundi matin, sur France Inter, qu’il y aurait en 2014 une hausse des prélèvements obligatoires « annoncée de 0,2 à 0,3 point », soit environ 6 milliards d’euros de recettes. Il confirmait ainsi les informations des Echos, indiquant que le taux de prélèvement atteindrait 46,5 % en 2013, contre 46,3 % fin 2013, battant le record de 1999.
Pas de nouveaux impôts directs
« Ce n’est pas une surprise. Cette hausse (...) est le résultat des politiques de réduction des déficits menées depuis plusieurs années », a modéré le ministre, assurant qu’il n’y aurait pas « d’autres impôts en 2014 sur les ménages que l’augmentation annoncée de la TVA ». Pour réduire le déficit de 3,7 % du PIB fin 2013 à 2,9 % fin 2014, comme la France s’y est engagée, Bercy devra en effet trouver 20 milliards d’euros, selon Les Echos. Or, contrairement à 2013, où l’effort concernait principalement les contribuables, il portera en 2014 à 70 % sur des baisses de dépenses publiques et à 30 % sur des hausses d’impôts. Selon Pierre Moscovici, les niches fiscales « improductives » seront les premières visées par ces nouveaux prélèvements. Un coup de rabot qui pourrait rapporter 2 milliards d’euros, selon Les Echos et se doubler d’« un solide volet de prélèvements fiscaux et sociaux supérieurs à 10 milliards d’euros », avec notamment une probable hausse des cotisations retraite.