20 Minutes

Sur Fifa 2017 aussi, Kurzawa déborde ses adversaire­s

« 20 Minutes » a défié le défenseur du PSG sur « Fifa 2017 », dont il est l’ambassadeu­r

- Romain Baheux

Des bières, un salon douillet et des potes plus ou moins sûrs de leur fait. D’ordinaire, nos parties de Fifa sont ce qu’il y a de plus commun. Dans la mesure où l’on n’affronte pas l’un des joueurs présents dans la célèbre série de jeu vidéo comme jeudi, quand on est allé se frotter à Layvin Kurzawa. Ambassadeu­r de l’édition 2017 de la simulation de foot, dont la sortie est prévue le 29 septembre, le défenseur du PSG enchaînait, la veille de recevoir SaintEtien­ne (20h45), les matchs virtuels dans une salle du 15e arrondisse­ment de Paris.

« J’ai la même tête »

« Je n’ai pas perdu une fois depuis le début de l’après-midi. Enfin si, mais aux tirs au but… », nous prévient l’internatio­nal français, qui choisit naturellem­ent le PSG et s’empresse de titularise­r son avatar à la place de Maxwell dans le couloir gauche. On opte pour Chelsea. « J’ai la même tête que dans Fifa 16, souffle le jeune homme de 24 ans. Je suis bien niveau vitesse, mais je n’ai pas mes tatouages. » A peine le coup d’envoi donné, notre adversaire remonte le terrain avec Verratti. Frappe de l’Italien en pleine lucarne, 1-0 après trois minutes virtuelles. « Non, mais ce n’est pas réaliste, il ne frappe pas aussi fort que ça », peste-t-on, l’ego en charpies. « Si, vraiment, Marco a une grosse frappe », riposte le joueur. OK, ça sent la piquette à plein nez tout ça. Dès l’engagement, on file la balle à Willian, chargé d’aller tourmenter le Kurzawa 2.0. « Je vais te travailler », le chauffe-t-on. Petit sourire de l’intéressé. « Avec mes potes, ça m’arrive d’essayer de remonter tout le terrain avec mon personnage pour m’amuser. » Et là, ça semble à peu près sérieux puisque le Parisien tente bien quelques incursions dans le couloir gauche, mais sans pour autant dribbler tous les Blues sur sa route. On charge alors notre Gary Cahill de pixels d’envoyer un énorme tacle à Cavani. « Rouge », réclame Layvin Kurzawa, pendant que son double virtuel vient quémander la même sanction. L’arbitre obéit, on finit le match à dix, parvenant plus ou moins miraculeus­ement à ne perdre que par un but d’écart. A notre décharge, notre rival s’entraîne régulièrem­ent à la maison ou lors des mises au vert du PSG. « Ça nous arrive de jouer avec Serge [Aurier], Blaise [Matuidi] ou Flaco [Javier Pastore], explique-t-il. On m’a dit qu’Antoine Griezmann était bon, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer contre lui en équipe de France. » On te laisse aller le tester. Nous, on retourne à nos potes et nos bières.

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Dans le jeu, l’avatar de Layvin Kurzawa n’a pas encore ses tatouages.

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