Cinq réussites sur les planches
Cette 42e édition a été riche en émotion et en stars
Que de beaux films et de chouettes rencontres au Festival de Deauville. Retour surles moments marquants d’une manifestation réussie.
La gentillesse de Daniel Radcliffe. L’ex-Harry Potter a vraiment été le chouchou de cette 42e édition. Il s’est montré adorable avec les très nombreux fans de tous âges en accordant selfies et autographes qu’il signait à tour de bras. Tout autant que le prix du Nouvel Hollywood, il méritait celui de la simplicité. Un amour !
La poésie de Quel film étrange que The Fits d’Anna Rose Holmer (sortie le 11 janvier 2017). Cette fable récompensée par le prix de la Critique suit les aventures d’une adolescente dans un groupe de danse dont les membres ont d’étranges crises d’épilepsie. Dérangeant, angoissant, virtuose.
VVLa fraîcheur de Lucy Boynton. C’est la révélation de Sing Street de John Carney (sortie le 26 octobre), étonnamment absent au palmarès. Lucy Boynton, 22 ans, avait les pieds douloureux en raison de ses talons hauts, mais les yeux plein d’étoiles après la projection. La tendresse de
Ira Sach a ému les festivaliers avec cette chronique tendre et cruelle (sortie le 21 septembre) justement récompensée par le Grand prix du Festival. L’amitié de deux gamins dont les parents se déchirent autour d’un bien immobilier confirme la sensibilité du réalisateur de Love is Strange (2014).
La famille du Matt Ross a remporté les prix du public et du jury avec ce portrait d’un père autoritaire et farfelu qui a tenté d’élever ses enfants en marge de la société. Ce Captain Fantastic (sortie le 12 octobre) incarné par l’excellent Viggo Mortensen est un chef de famille attachant à souhait.
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