Un parcours balisé au maximum
« Un hiver de plus dans la “jungle” de Calais n’est pas possible », a martelé Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, dans une interview accordée à Libération le 14 octobre. Oui, mais comment va se dérouler l’évacuation ? 20 Minutes fait le point.
Un sas. Les migrants vont être orientés vers un « sas ». Dans ce hangar situé à 300 m de la « jungle », des personnels de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) leur proposeront deux régions d’accueil possibles en France. En fonction de leur choix, ils monteront ensuite dans des bus affrétés pour l’occasion.
Un trajet sécurisé. Les bus qui achemineront les migrants dans les centres d’accueil et d’orientation (CAO) seront géolocalisés et les forces de l’ordre seront présentes sur le parcours pour assurer leur sécurité. Le ministère de l’Intérieur estime que, depuis novembre 2015, 6 000 réfugiés ont été accueillis dans 167 CAO.
Le sort des mineursisolés. Les mineurs isolés souhaitant rejoindre la Grande-Bretagne, notamment au titre du regroupement familial, resteront à Calais, où ils seront accueillis, dès lundi soir, au centre d’accueil provisoire (un
VVVbâtiment en dur dans la « jungle »). Des binômes franco-britanniques se chargeront alors de vérifier leur âge et de savoir s’ils sont éligibles à ce regroupement familial. Les autres mineurs pourront, comme les majeurs, être redirigés vers l’un des 450 CAO répartis aux quatre coins de la France.
La réponse aux récalcitrants. Les migrants qui resteront sur place à l’issue de l’opération risquent une interpellation et un placement en centre de rétention administrative. Ils seront expulsés si la justice le décide.
VW