Pesquet fallait y aller
L’astronaute français a décollé vers la Station spatiale internationale
L’astronaute français Thomas Pesquet et ses acolytes ont décollé jeudi soir à 21 h 20 (heure française) du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) vers la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission de six mois, baptisée « Proxima ». La station spatiale internationale se trouve à 420 km du globe terrestre. Mais l’arrimage de la capsule Soyouz au vaisseau orbital est seulement prévu samedi à 22 h. Soyouz va d’abord effectuer 34 orbites autour de la Terre pour se mettre à la même altitude que l’ISS (qui tourne à 28000 km/h).
Série d’expériences
Thomas Pesquet doit mener 62 expériences pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre national d’études spatiales (CNES), l’agence spatiale française. Sans compter les 55 autres expériences qui doivent être menées en coopération avec les agences spatiales américaine, canadienne et japonaise. Le Français étudiera ainsi l’impact de l’apesanteur sur la musculature, dont les résultats pourraient aider à soigner les myopathies. Il essaiera aussi des technologies susceptibles de révolutionner la purification de l’eau ou des matières autonettoyantes utilisables à terme dans les hôpitaux. Il a même dû subir un prélèvement d’un petit morceau du mollet qui pourra ainsi être comparé avec ses muscles après son séjour dans l’espace. Son corps étant soumis à rude épreuve dans l’« espace, il fera aussi deux heures par jour d’exercices physiques pour limiter la fonte de ses muscles. Thomas Pesquet s’attend à des journées très rythmées.
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