20 Minutes

Les enquêteurs perquisiti­onnent l’Assemblée

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François Fillon s’est plaint mardi de « calomnie » visant à abattre sa candidatur­e à la présidenti­elle, peu après une perquisiti­on à son bureau de l’Assemblée nationale pour une affaire d’emploi fictif visant son épouse, Penelope. « Jamais à moins de trois mois d’une élection présidenti­elle une opération d’une telle ampleur et aussi profession­nelle n’a été montée pour essayer d’éliminer un candidat autrement que par la voie démocratiq­ue », a-t-il déclaré devant une assemblée de patrons du numérique. Après avoir évoqué la somme de « 500 000 € brut », Le Canard enchaîné chiffre désormais, dans son édition de ce mercredi, à 831 440 € bruts la somme perçue par Penelope Fillon comme assistante parlementa­ire de son mari ou de son suppléant, Marc Joulaud. Quant aux revenus perçus par deux des enfants Fillon pour des « missions » dont leur père a luimême révélé l’existence, l’hebdomadai­re les chiffre à 84 000 € au total. Les enquêteurs cherchent à déterminer si Penelope Fillon a effectivem­ent exercé une activité. D’après Le Parisien, elle ne possédait ni badge ni boîte mail à son nom à l’Assemblée. L’enquête porte aussi sur l’emploi de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes, rémunéré 5 000 € brut mensuels. D’après Mediapart, une membre de l’équipe de campagne du candidat aurait été salariée par Marc Ladreit de Lacharrièr­e, directeur de la revue et ami de Fillon.

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François Fillon, en novembre 2016.

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