« Alors, si la police est machiste... »
Dany Boon et Alice Pol se partagent l’affiche de cette comédie en salles ce mercredi
Une fliquette maladroite qui veut se faire engager au Raid et un instructeur macho et misogyne se partagent l’affiche dans Raid dingue, qui sort dans les salles obscures ce mercredi. Déjà partenaires dans Supercondriaque, Alice Pol et Dany Boon se sont retrouvés pour cette comédie délirante. Le duo s’est confié à 20 Minutes. A l’assaut ! Vous êtes prêts à entrer au Raid maintenant que vous êtes entraînés ? Alice Pol : On ne me l’a pas proposé à la fin du film. Pourtant, une fois que le tournage a commencé, je me suis sentie comme dédoublée. J’ai fait un maximum de cascades moi-même, ce qui n’était pas gagné au départ. Dany Boon : Il valait mieux que le Raid ne l’engage pas. Elle est si maladroite qu’elle ferait de sacrés dégâts. Désormais, quand je fais une bêtise, je dis que je fais une « polerie ». J’ai écrit le film pour elle. Quelle est la bêtise la plus embarrassante que vous ayez faite ? A. P. : Le premier jour du tournage de Supercondriaque, j’ai renversé mon thé dans la sacoche de Dany, là où se trouvaient toutes ses notes. Il était furieux… d’autant que je ne me suis dénoncée que le dernier jour. D. B. : Quand j’avais 18 ans, j’ai acheté un beau costume beige pour un mariage où j’espérais trouver une petite amie. En sortant de la voiture, je me suis étalé dans la boue. Si j’ai attiré l’attention, je n’ai séduit personne. Vous êtes aussi macho que votre personnage, Dany ? A. P. : Il n’est pas misogyne, il a donné le premier rôle de cette comédie à une femme ! Ce qu’il décrit dans le film correspond à une réalité mais, si la police est machiste, alors le cinéma l’est tout autant. Sauf Dany! D. B. : Raid dingue montre une femme résolue à réussir, même si elle n’a pas tous les atouts en mains. Je ne trouve pas cela sexiste. Elle n’est pas la dernière à taper sur les méchants, ni à prendre des risques. L’entraînement a été dur ? A. P. : Très ! Il a duré six mois et les premières séances étaient vraiment pénibles. Je me souviens qu’on m’a demandé d’escalader un mur à mains nues et je n’ai réussi à monter que d’un mètre à peine. La honte… D. B. : Moi, j’y suis arrivé ! Mais je faisais du sport avant. J’ai quand même pas mal bossé pour obtenir la musculation que j’ai dans le film. Ça m’agace quand on me demande si elle est due aux effets spéciaux.