« Mass Effect », jeu de rencontres extraterrestres
« Mass Effect: Andromeda », qui sort ce jeudi, met les rapports humains au coeur de la SF
C’est un peu le Star Wars du jeu vidéo, une fresque de sciencefiction culte. Initiée en 2007, la trilogie « Mass Effect » fait, depuis, voyager les joueurs à travers l’espace à la rencontre d’espèces extraterrestres, afin de lutter contre la menace des Moisonneurs. Après trois épisodes épiques, le commandant Shepard, héros de la saga, cède sa place à Ryder pour « Mass Effect: Andromeda », disponible ce jeudi sur PlayStation 4 (et Pro), Xbox One et PC. Fresque SF oblige, ce volet est avant tout une invitation au voyage au milieu de paysages imaginaires magnifiques. Il faut compter des dizaines d’heures de jeu pour explorer de fond en comble chaque planète composant cette galaxie inédite. Un périple passionnant à travers les étoiles, à la rencontre de nombreuses races et entités extraterrestres. « La figure de l’extraterrestre est une occasion de penser l’homme et l’humanité, explique David Morin Ulmann, sociologue et passionné de sciencefiction. L’extraterrestre a toujours fasciné et inquiété en même temps. »
Une trame sentimentale
Les rapports avec les protagonistes sont au coeur de l’expérience Mass Effect. Il est en effet possible de se lancer dans une relation amicale ou amoureuse avec un membre de son équipage. C’est un peu l’ADN de la série : les choix du joueur donnent l’impression de pouvoir modifier le cours de l’histoire et, surtout, tissent une trame sentimentale assez unique entre les personnages. Le jeu donne ainsi une teinte très humaine à cet univers forcément high-tech. « Une bonne fiction est une fiction qui questionne, concède David Morin Ulmann. La science-fiction est, à ce titre, une occasion idéale pour réfléchir. » Même aux confins de la galaxie, l’aventure s’appuie sur notre relation aux autres, à notre époque, à notre quotidien. Si « Mass Effect: Andromeda » n’a pas l’ampleur des précédents volets, il préserve les fondamentaux de la saga. L’aventure est magnifique, les scènes d’action nombreuses et dynamiques, et la science-fiction très humaine.