« Je n’ai rien fait de grave »
Le livre de l’ex-candidate de « Secret Story » sort ce jeudi
Son tempérament volcanique explose sur le petit écran en 2010. En quelques jours, Amélie Neten devient la candidate phare de « Secret Story » sur TF1. Elle participe à d’autres émissions de téléréalité, où le public la trouve attachante et le lui dit. Ou exaspérante. Et le lui dit aussi. Quitte à verser dans l’insulte ou la menace. La jeune Belge témoigne de tout cela dans Pourquoi tant de haine ? (Michel Lafon), qui paraît ce jeudi.
Vous avez voulu montrer au grand public l’autre Amélie que celle des émissions de téléréalité ? J’ai écrit ce livre pour répondre une bonne fois pour toutes aux rageux. Tout simplement. Parce que quand on se lève et qu’on voit sur les réseaux sociaux « Vas t’occuper de ton fils ! », « Sale pute », etc., c’est fatigant. C’est tellement facile d’insulter les gens de cette manière. Et s’attaquer à mon fils, c’est minable. On vous a reproché de l’avoir emmené sur les tournages des « Anges »… Quand il n’est pas avec moi, on dit que je suis une mère indigne, et quand je l’emmène, on me critique aussi. En 2013, j’ai même été convoquée à la brigade des mineurs en Belgique. On m’accusait de le maltraiter. Est-ce que vous ressentiez le besoin de mettre les points sur les i ? Mon livre, c’est aussi une thérapie. Arrivée à la fin de mon récit, je me suis rendu compte que je n’avais rien fait de grave. Beaucoup de ceux qui apparaissent à la télévision se font insulter sur les réseaux sociaux. Il faut que les parents surveillent leurs enfants, même s’ils ont 15 ans. Moi, à cet âge-là, mon père était toujours derrière moi. Vous contrôlerez ce que fera votre fils sur Facebook et Twitter ? Je me dis qu’il n’ira pas sur ces applis avant ses 16, voire ses 18 ans. Il ne manque de rien, mais je suis très sévère avec lui. A la maison, il y a déjà les codes parentaux sur la télé. Avez-vous trouvé la réponse à « Pourquoi tant de haine ? » Oui. On dérange des gens parce qu’on arrive à avancer dans notre vie, on n’a pas envie de rester le cul assis sur une chaise à la maison, à ne rien faire. Certaines personnes voient peut-être cela comme un jeu mais moi, à partir du moment où je signe un contrat de travail, c’est un métier.