Une ex-gendarme à la barre
Une ancienne gendarme volontaire et son mari en chefs de bande, des arnaques pour rassembler « l’oseille » du djihad et des mariages arrangés via Facebook : cinq hommes et deux femmes sont jugés à partir de ce lundi, au tribunal correctionnel de Paris, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Un procès sur lequel s’étend l’ombre de Mourad Fares. Considéré comme l’un des plus importants recruteurs français pour le djihad, il est détenu en France, après avoir séjourné en Syrie. Les prévenus, âgés de 24 à 31 ans, sont presque tous originaires de la région parisienne, leurs casiers judiciaires sont vierges, à une exception près. L’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste est punie jusqu’à dix ans de prison. Le procès doit durer une semaine.