20 Minutes

Un conte de « Fe » sylvestre

- Vincent Julé

La forêt couvre 30 % des terres émergées de la planète, et ce chiffre monte à 70 % en Suède. Là-bas, plus que n’importe où, elle est ce lieu de mystères et de fantasmes. Andreas Beijer, qui a passé son enfance à s’y perdre, en a fait un jeu vidéo. Développé par le studio suédois Zoink, « Fe » est le second jeu du programme EA Originals à destinatio­n des développeu­rs indépendan­ts, après « Unravel ». Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Switch depuis vendredi, il se présente comme un jeu d’aventure, voire de contemplat­ion.

Chantons dans la forêt

Un renardeau se réveille au milieu d’une forêt et… et voilà. Bien que le joueur ait accès à une carte, que la forêt soit peuplée d’animaux et de plantes et que la menace d’étranges créatures pèse, « Fe » ne révèle pas tout de suite ses enjeux. « Il s’agit plus d’une quête que d’une histoire à proprement parler, explique Andreas Beijer, directeur artistique et créatif. On laisse le joueur découvrir ce monde au gré des rencontres, des indices et, surtout, on le laisse se l’approprier. » Au fil des sept-huit heures de jeu, le joueur pourra courir, sauter, voler, monter à dos d’animaux, collecter des objets et surtout chanter. Le gameplay de « Fe » repose en effet en grande partie sur le hurlement du bébé renard, qui lui permet de communique­r avec la faune et la flore. Andreas Beijer assure que, une fois le jeu terminé, le joueur pourra toujours y revenir, « comme pour une balade en forêt ».

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Le joueur incarne un renardeau qui court, saute, vole… et hurle.

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