Au sommet de la vague
Taghazout est un village de pêcheurs très prisé des surfeurs
Des bâtisses qui descendent en escalier jusqu’à l’océan Atlantique. D’immenses plages, balayées par le vent et les vagues, fréquentées indifféremment par les baigneurs, promeneurs, surfeurs et les dromadaires, paradis des amateurs de glisse et des amoureux d’authenticité... Bienvenue à Taghazout, petit port de pêche marocain. « En arabe “gh” se prononce “r”, indique Jean-Claude Rozier, président de l’Union des Français de l’étranger (UFE) d’Agadir, pas d’exception pour Taghazout, village d’à peine 5 000 âmes accroché à un rocher en bord de mer, à une quinzaine de kilomètres au nord d’Agadir. »
Longues plages
Ce dernier décrit un bourg qui s’est développé « sans plan d’urbanisation ». Entre les jolies maisons dans des tons « bleu et blanc », se nichent « pas mal de cafés, de restaurants typiques », qui mettent à l’honneur un classique de la gastronomie marocaine, « le tajine sous toutes ses formes ».Bien qu’il ne soit pas luimême surfeur, Jean-Claude Rozier évoque aussi « deux superbes spots de surf » de part et d’autre du village, notamment sur une « plage de plusieurs kilomètres de long » entre Taghazout et Agadir. On y trouve aussi « des quads, pas mal de petites motos. Les gens peuvent se distraire et je ne vous parle pas des chevaux et des dromadaires. »
Authentique et touristique
Depuis son arrivée à Agadir en 2005, le président de l’UFE d’Agadir note « un très fort développement » de la côte, à commencer par la construction du centre touristique Taghazout bay : un terrain de 615 ha sur lequel ont poussé hôtels étoilés, parcours de golf et un « village » consacré au surf… Taghazout authentique ? « Le village est resté en l’état, le resort colossal se trouve à quelques kilomètres », répond Jean-Claude Rozier. Selon lui, la station balnéaire présentée comme éco-touristique ajoute « une plus-value, sans dénaturer » les lieux. Aujourd’hui encore, affirme le Français expatrié, « vous voyez les gars qui se baladent la planche sur le dos et vont pieds nus aux spots de surf ». ■