Paris a attendu son heure
Dans un match programmé à 13 h dimanche, le PSG a réussi à se défaire de Nice (1-2)
En Chine, les amateurs de foot ont pu se délecter en début de soirée d’un Nice-Paris très plaisant et disputé, dimanche. Programmée à 13 h pour faciliter la visibilité de la Ligue 1 en Asie, cette affiche a tenu toutes ses promesses. Même menés et malmenés par les Niçois, les Parisiens ont fini par s’imposer (1-2), grâce à des buts d’Angel Di Maria et Daniel Alves.
« On doit manger tôt »
« Notre organisme n’est pas habitué [aux matchs fixés à 13 h] », a expliqué Adrien Rabiot, pour justifier les difficultés des Parisiens à se montrer dominateurs. Bousculés par la vivacité d’Allan Saint-Maximin (buteur), dérangés par les remises de Mario Balotelli et le jeu de Pierre Lees-Melou, les joueurs de la capitale ont été un peu perturbés par cet horaire inhabituel. « C’est difficile pour nous, a indiqué Thiago Silva. On doit se lever et manger très tôt. » Mais le Brésilien n’a pas voulu trop chercher d’excuses, après un premier acte en demi-teinte : « On était plus présent en seconde période, mais ce n’était pas dû à l’horaire. » C’est finalement les Niçois qui leur ont facilité la tâche. S’ils ont assuré le spectacle, les Aiglons ont aussi manqué de réalisme. Très présents dans les duels, peut-être trop, les joueurs de Lucien Favre ont baissé de rythme après la pause. « On a géré comme on le voulait, s’est satisfait l’entraîneur parisien Unai Emery. Les attitudes individuelles et collectives ont été fortes. On a souffert ensemble sur ce match. Et on a bien répondu. » Après la désillusion en Ligue des champions, le Basque a préféré évoquer l’avenir que de ressasser le passé : « Il y a la finale de la Coupe de la Ligue, la Coupe de France et la fin du championnat. J’aime chaque jour, chaque match et je profite de chaque moment avec cette équipe. » ■