Macron droit au but avec les Bleus
Le président de la République a demandé aux joueurs de devenir champions du monde en Russie
François Hollande se l’était joué discret, il y a deux ans, avant l’Euro. Emmanuel Macron a, lui, renoué avec le faste de la visite en grande pompe. Pour sa première grande compétition depuis son élection, le président de la République est venu saluer l’équipe de France, mercredi, au château de Clairefontaine. Devant les caméras, il a souhaité bonne chance aux Bleus... et même un peu plus. Parlant aux joueurs, et désignant Didier Deschamps, il a fixé un objectif plutôt ambitieux : « C’est votre génération qui doit relever la sienne [en référence à 1998] et mettre la deuxième étoile, je compte sur vous », a dit le chef de l’Etat. Il l’a ensuite répété en aparté au sélectionneur, dans un grand sourire : « La deuxième étoile, hein ! » « Une compétition est réussie quand elle est gagnée », at-il rappelé ensuite face à la presse. L’inévitable question sur la pression a été posée un peu plus tard à Thomas Lemar, Ousmane Dembélé et Raphaël Varane, préposés au traditionnel point presse. « La pression ? Non, ça s’est fait dans une ambiance détendue, a répondu Raphaël Varane, qui, en bon élève, a bien retenu la leçon. Il nous a parlé de trois points importants : D’abord le groupe, être uni, soudé, ensuite faire les efforts nécessaires, et puis la confiance, qu’on a en nous et qu’on doit donner au pays. »
Accompagné de son épouse Brigitte, Emmanuel Macron a déjeuné au château de Clairefontaine et poursuivi les échanges un bon moment, puisque le couple présidentiel n’est parti qu’en milieu d’après-midi. « «a nous a fait plaisir à tous de le rencontrer », a relevé Ousmane Dembélé, qui n’en veut pas au chef de l’Etat de ne pas connaître son prénom. « C’est pas trop grave », s’est marré le Barcelonais, qui sait qu’il n’a pas encore la notoriété à l’Elysée de Paul Pogba, Antoine Griezmann et Kylian Mbappé, qui ont eu droit plus d’attention que les autres. «a pourrait changer cet été, avec cette histoire de deuxième étoile.
Les joueurs n’ont pas semblé ressentir de pression malgré les ambitions du Président.