Le cold case de « la petite martyre de l’A10 » en passe d’être résolu
Le 11 août 1987, des agents d’entretien de l’A10 découvrent dans un fossé à Suèvres (Loir-et-Cher) le corps d’une petite fille portant sur le corps d’innombrables traces de coups et de brûlures. Rapidement, la piste des violences habituelles est privilégiée. Mais, jamais portée disparue, la petite victime n’est pas identifiable. Vingt ans plus tard, les progrès de la science font que l’enquête connaît un premier rebondissement. En 2008, l’empreinte génétique des parents est identifiée sur la couverture, mais elle n’est associée à aucun nom dans les fichiers des empreintes. Fin 2017, l’ADN d’un jeune homme arrêté pour une affaire banale « matche » avec celle de la victime. Conclusion : il est l’un de ses six frères et soeurs. Mardi, les parents de la «petite martyre de l’A10» sont interpellés. Jeudi soir, ils ont été mis en examen pour meurtre, recel de cadavre, violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans.