Hernandez vraiment à l’aise
Lucas Hernandez présente un côté très atypique dans cette équipe de France. Après avoir été l’un des seuls à avoir fait son match face à l’Australie, le latéral de l’Atlético de Madrid a été dans la continuité en conférence de presse, dimanche.
Il a ainsi répondu aux questions en toute décontraction. Et a lâché quelques infos sans s’en rendre compte. On a appris que Giroud était encore gêné par son coup reçu à la tête, que le 4-3-3 était compliqué à gérer pour les latéraux… On a aussi aimé sa réponse à une question sur sa manière de gratter des fautes : « Ouais, il y a eu des moments ou j’ai exagéré un peu. » On sent que les sifflets des supporters australiens à son encontre lui ont fait plaisir, dans le fond. Et c’est là qu’il est unique. Cette hargne, cette roublardise, ce côté tête brûlée… En fait, il est tout ce qu’on aime détester chez les défenseurs espagnols. Il assume complètement : « Ça fait onze ans que je suis à l’Atlético, on m’a appris ça. Et je suis avec Simeone depuis quatre ans, il a encore amélioré ce point. Je ne vais jamais rien lâcher dans un match. »