Harry Kane, prince d’Angleterre
On pensait que l’Angleterre allait faire comme d’autres grandes nations du football : se prendre les pieds dans le tapis lors du premier match de la Coupe du monde, comme l’Allemagne, l’Argentine ou le Brésil. Mais, lundi, Harry Kane en a décidé autrement. En toute fin de match, l’attaquant de Tottenham a libéré les Trois Lions (2-1), longtemps tenus en échec par la Tunisie, et a soulagé les 5 000 fans anglais qui avaient osé faire le déplacement à Volgograd. Harry (Kane), cet ami qui veut du bien au royaume, avait déjà ouvert le score pour les Anglais en début de match, dès la 11e minute de jeu, après que ses coé- quipiers avaient vendangé quelques très grosses occasions. L’Angleterre avait fait le plus dur avec ce but, mais s’était fait rejoindre bêtement, après une faute inutile de Walker dans la surface. Sassi ne s’est pas fait prier pour égaliser (35e) et inscrire le premier but africain de cette Coupe du monde. Pendant de très longues minutes, les coéquipiers de Khazri ont résisté face aux assauts des Anglais, aussi entreprenants que maladroits. Mais, à la suite d’un énième corner, Kane (90e +1) a fini par briser la muraille tunisienne. Un résultat cruel pour les Aigles de Carthage qui affronterontont la Belgique samedi.