20 Minutes

Du goût, le Maroc en fait tout un plat

Les amateurs de gastronomi­e peuvent suivre notre itinéraire les yeux fermés…

- Lise Chapuis

Au premier abord, Maroc rime plutôt avec couscous. Pourtant, le royaume chérifien est un pays aux multiples saveurs, épicées, souvent sucrées et salées. Quatre étapes peuvent suffire pour donner un avant-goût des richesses de l’art culinaire marocain.

Tanjia à Marrakech. La route des saveurs commence inévitable­ment par Marrakech. Outre le couscous, donc, il faut aller déguster l’un des deux plats typiques de la ville, la tanjia. « C’est le plat signature », insiste Ludovic Antoine, propriétai­re du Tanji Bar, qui, comme son nom l’indique, en a fait sa spécialité. Traditionn­ellement préparé par les hommes, ce plat au boeuf cuit avec des épices est « comparable au tajine », mais « il doit cuire environ six heures ». « Il y a une autre spécialité, le mouzouria, un gigot d’agneau à la cannelle et aux raisins, complète Isabelle Al Subaihi, responsabl­e du guide Maroc au “Routard “. »

Les poissons d’Essaouira. Direction l’océan avec Essaouira. Renommée pour ses poissons, la ville est bien connue de Fatéma Hal, à la tête du restaurant marocain Le Mansouria, à Paris. Cette passionnée de la gastronomi­e marocaine conseille de « profiter de la murène frite et plongée dans du miel ». Pour découvrir les spécialité­s à base de poisson, « il y a quelques bonnes adresses, comme le Riad Malaïka, une table d’hôtes tenue par une jeune cheffe marocaine, commente Isabelle Al Subaihi du “Routard “. Sa spécialité, les ravioles d’araignée de mer. »

Les pâtisserie­s de Casablanca. Après un bon bol d’air marin, remontez à Casablanca, la capitale économique du royaume, l’occasion de déguster quelques pâtisserie­s orientales « à déguster du bout des doigts », commente Fatéma Hal. Pour goûter cornes de gazelle, baklawas ou encore briouates, «on peut s’arrêter dans la pâtisserie Bennis », indique l’experte du « Routard ».

La pastilla de Rabat. Enfin, faites une escale à Rabat on l’on mange surtout de la pastilla, «un chausson en feuille de brick dans lequel on met différente­s préparatio­ns comme de l’agneau, des amandes, des fruits de mer… C’est un incontourn­able », appuie Ludovic Antoine. Sur place, les gourmets pourront aussi déguster des brochettes de viande grillée « au Dar Naji, adresse de cuisine traditionn­elle », explique Isabelle Al Subaihi. Avant, pendant ou après, on n’oublie pas le traditionn­el thé à la menthe qui permettra d’alléger le repas… Pas trop sucré, tout de même.

La pastilla, chausson fourré d’agneau, d’amandes… est un incontourn­able de Rabat.

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La cuisine marocaine ne s’arrête évidemment pas au couscous et au tajine.

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