Coupe du monde
Très poussive face au Danemark (0-0), l’équipe de France croisera l’Argentine en huitièmes de finale, samedi (16 h)
« Pour moi, Neymar est un simulateur, ce qui ne l’empêche pas d’être un grand joueur. » Fabio Capello ne pensait pas déclencher « les enfers » en parlant ainsi du joueur du PSG, qui avait provoqué un penalty, annulé par la VAR, contre le Costa Rica. Interrogé en conférence de presse sur les propos de l’ancien entraîneur de la Juventus, le sélectionneur brésilien Tite n’a eu qu’une phrase. « Capello, a-t-il lancé théâtralement, c’est pour toi que je parle : de coach à coach, c’était un pénalty. C’est tout. » Puis, l’ex-coach des Corinthians a marqué un long silence pour laisser ses propos résonner dans la salle de presse du stade du Spartak, à Moscou, où le Brésil rencontre la Serbie ce mercredi, dans un match sous haute tension. Après un nul face à la Suisse (1-1) et une victoire ric-rac contre les Costariciens (2-0), la sélection auriverde n’a pas assuré sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. La Seleção est sous la menace des Serbes, qui sont juste derrière au classement. Une victoire leur permettrait, à coup sûr, de poursuivre la compétition.