Plus c’est court, plus c’est «Bao»
Peut-on avoir envie de faire des bisous à un ravioli chinois ?
Bao, court-métrage de Domee Shi, présenté en première partie des Indestructibles 2, donne envie de crier « oui » ! La jeune réalisatrice a puisé dans ses traditions familiales pour donner vie à ce petit bonhomme qu’on voit grandir, veillé par sa maman parfois un peu envahissante.
« Je me suis souvenue de la façon dont ma mère nous dévorait de bisous en nous cuisinant de bons petits plats et de sa tristesse quand ses enfants ont quitté la maison », expliquait la réalisatrice à 20 Minutes après la projection au Festival d’Annecy. Le syndrome du nid vide est au centre de cette histoire délicieuse où l’amour maternel et la gastronomie font bon ménage.
La tendresse qui se dégage de l’ensemble permet à la cinéaste sino-canadienne d’honorer ses racines. « Si les spectateurs ont envie d’aller manger chinois en famille après avoir vu mon film, j’aurai réussi mon pari », dit-elle. Elle est parvenue à mettre l’équipe de Pixar en appétit, car elle est déjà en train de développer son premier long-métrage pour le célèbre studio. Elle y fera découvrir un univers fantastique entre Orient et Occident.