Le gouvernement étudie la possibilité de supprimer le «numerus clausus»
Les jours du «numerus clausus » sont-ils comptés ? Selon FranceInfo, l’exécutif devrait annoncer des changements dans l’organisation des études de médecine, lors de la présentation de la réforme des systèmes de santé, le 18 septembre. Parmi ces transformations, la suppression du numerus clausus qui limite le nombre d’étudiants en médecine, est à l’étude. «Je pense qu’il faut en finir avec ce système à la fois injuste et abscons», a déclaré Olivier Véran, député LREM de l’Isère, au micro de France Inter. Selon lui, «c’est uniquement un moyen d’empêcher des médecins français d’étudier en France» et «il faut passer à autre chose». Olivier Véran, lui-même médecin, a plaidé pour « d’autres façons de procéder». Le gouvernement aurait « deux options sur la table », soit de remplacer le numerus clausus par un «numerus apertus», c’est-à-dire un nombre minimal de places défini à l’échelle nationale et qui pourrait varier selon les régions, soit de laisser le choix aux universités de former autant de médecins qu’elles le souhaitent.